Androsacion alpinae. Groupement des moraines et éboulis silicatés fins des étages alpin et nival longuement enneigés. © L. Giardi

Léo Giardi, botaniste indépendant

Naturaliste passionné et autodidacte je suis spécialisé dans la flore  méditerranéenne, des Alpes et des Pyrénées.

Suite à plusieurs années en tant que salarié en bureau d’études, il m’a semblé naturel de fonder ma propre entreprise. A travers mes expertises et l’application de mes connaissances je cherche à valoriser le vivant dans sa globalité et à intégrer la conservation de la nature dans les projets d’aménagement du territoire national.

Dans les complexes tourbeux à Drosera intermedia en Bretagne, © C. Morel

Le nom de mon entreprise vient de celui d’une petite graminée annuelle, Mibora minima, qui se développe dans les milieux acides et sablonneux d’Europe centrale et méridionale. On la retrouve également en Afrique septentrionale. Cette discrète graminée représente à mes yeux un fort symbole : si on ne regarde pas méticuleusement, elle peut facilement passer inaperçu. Pourtant… Elle existe, au même titre que l’extravagant lis des Pyrénées ou le sabot de Vénus. Elle existe dans cet écosystème au même titre que tous les autres êtres vivants dont nous ne soupçonnons pas l’existence lorsque nous nous baladons : la microfaune qui joue un rôle majeur dans la minéralisation de la matière organique, les minuscules Vertigo (un escargot des zones humides) qui ne dépassent pas quelques millimètres de longueur, le mycélium des champignons qui forment d’infinis réseaux souterrains interconnectés… la liste est longue. 

Mibora minima © L. Giardi